Le vent le frappa de face. Simon comprit qu’il avait passé le col. Il devait être près de minuit.

Cela faisait des heures qu’il montait. Depuis le village où il était arrivé dans la soirée. Alors, les dernières lueurs du soleil ourlaient les crêtes des collines qui bornaient la vallée vers l’est et l’enfermaient dans un demi-cercle. Celui-ci, sans raison particulière, lui avait paru hostile. Il avait traversé le bourg déjà ensommeillé et pris le chemin du plateau.

La nuit était devenue noire lorsqu’il était entré sous les sapins.